16/05/2022

 

Invasion de l'Ukraine par la Russie : quelle situation sur le front de l'Est ? - Par Alexis Benlarbi - De Carvalho

13/09/2021

 

Par Alexis Benlarbi - De Carvalho

 

S'il est vrai que l'Etat islamique a perdu plus de 95% de son assise territoriale en Irak et en Syrie, force est de constater que la menace que constitue le groupe terroriste, pèse encore dans bon nombres de régions du monde. Pourtant l'EI ne constitue pas la seule menace terroriste en Afrique et Moyen-Orient mais reste le groupe le plus médiatisé, éclipsant son concurrent et ennemi, Al-Qaïda lui même très actif dans la bande Sahélo-Saharienne. C'est dans le cadre de cette lutte antiterroriste que la France s'est engagée militairement avec les opérations Barkhane et Chammal, mais pourront-elles durer dans le temps ? 

02/09/2021

 

Par Alexis Benlarbi - De Carvalho

 

Depuis plusieurs semaines maintenant, de nombreux affrontements entre palestiniens et forces de sécurité israéliennes ont lieu après une brève accalmie pendant les mois de juin et juillet. Deux lieux catalysent ces tensions : Jérusalem et la Bande de Gaza. Dans les quartiers de Silwan, Ras Al-Amud et Sheikh Jarrah de Jérusalem, des dizaines de familles palestiniennes sont menacées d'éviction par la justice israélienne, provoquant de vives tensions menant à des affrontements entre les résidents de ces quartiers et la police israélienne. Dans la Bande de Gaza, des émeutes se déroulent tous les jours depuis deux semaines dans la zone tampon avec Israël. Le retour des ballons incendiaires causant des incendies dans le sud d'Israël, les frappes aériennes de l'aviation israélienne sur des positions du Hamas et la mort d'un sniper des garde-frontières israéliens abattu par un Palestinien à la frontière avec Gaza, font craindre un nouveau cycle de violences qui pourraient déboucher sur une nouvelle opération militaire.

31/07/2021

 

Par Alexis Benlarbi - De Carvalho

 

L'annonce du retrait progressif et définitif des forces américaines d'Afghanistan a eu un effet retentissant dans la région. Alors que la coalition s'est efforcé pendant des décennies à chasser les insurgés dans les montagnes afghanes et à instaurer un pouvoir central fort dans le pays, force est de constater que toutes ces mesures n'ont pas suffit à éteindre l'insurrection. En effet, depuis le mois de février 2021, les talibans mènent des offensives dans le pays afin de s'emparer de villes et régions stratégiques. Depuis juin, la situation est très critique pour le gouvernement afghan qui ne contrôle à peine plus de la moitié du pays. En juillet, près de 75% du territoire afghan est aux mains des talibans. Sans occulter la présence de l'Etat islamique au nord de Jalalabad, l'objectif pour les talibans semble clair : s'emparer de Kaboul et remettre la main sur l'Afghanistan, plus de 20 ans après avoir été chassé du pouvoir. 

28/07/2021

 

Par Guillaume Dubroca

 

Parmi les quatre îles qui composent l’archipel des Comores, Mayotte se distingue par sa forte vulnérabilité face aux conséquences du changement climatique. Son relief abrupt et son insularité font du cent-unième département français une île confrontée à six des huit aléas naturels les plus importants : glissements de terrain, inondations, séismes, raz-de-marée, feux de forêt et cyclones. Cette carte met en évidence les risques « hydro-climatiques » qui menacent l’île (inondations et submersion marine) et leurs conséquences, lesquelles sont accentuées par l’activité humaine et l’apparition d’un volcan en mer. Cette typologie de risque doit être mise en corrélation avec les autres facteurs de vulnérabilité de Mayotte : carence de ressources liée à l’exiguïté, dépendance envers les exportations et isolement géographique. D’ici à 2040, les catastrophes naturelles qui toucheront l’île provoqueront des crises particulièrement difficiles à résoudre en raison de son éloignement de la métropole : la détérioration des infrastructures routières et portuaires déstabiliseront les opérations de secours, isoleront de nombreuses personnes sinistrées, et favoriseront l’apparition d’une instabilité socio-économique durable.

01/03/2021

 

Par Alexis Benlarbi - De Carvalho

 

En janvier dernier, le nouveau président américain Joe Biden prenait ses fonctions à la Maison Blanche. Ce dernier a hérité de dossiers épineux, notamment concernant la politique étrangère des Etats-Unis au Moyen-Orient. Son prédécesseur Donald Trump, s'est en effet efforcé de lutter contre l'influence iranienne grandissante dans la région, déconstruisant peu à peu les efforts de l'administration Obama, notamment dans la question du dossier nucléaire iranien.

 

L'Iran de son côté se livre avec l'Arabie Saoudite, à une guerre d'influence dans la région. Les Printemps arabes ont ébranlé les régimes autoritaires de la région mettant à mal les relations entre les différents pays de la zone.  Alors que l'Iran étend son influence sur le Liban, la Syrie, l'Irak et le Yémen, l'Arabie Saoudite cherche de son côté des soutiens parmi les pays sunnites comme les Emirats Arabes Unis, l'Egypte, le Soudan et la Jordanie. Avec l'intervention militaire saoudienne au Yémen, pays arabe le plus pauvre, la monarchie se retrouve sous le feu des critiques, aussi bien de la part de ses alliés que de ses rivaux. La crise du Qatar en 2017 a fini par jeter l'émirat dans les bras de la Turquie et de l'Iran, deux puissances cherchant à contrebalancer l'influence saoudienne dans la zone.  L'Egypte et la Jordanie entretiennent des relations avec l'Iran et l'Arabie Saoudite, sans pour autant prendre parti dans ce conflit larvé. Le sultanat d'Oman ainsi que le Koweït jouent également les rôles de médiateurs  entre ces deux puissances. Enfin, le meilleur allié de la monarchie saoudienne dans la région n'est peut-être pas la nouvelle administration américaine, mais Israël, hostile à l'Iran et qui se sent menacé par les différentes milices chiites présentes au Proche-Orient. Le programme nucléaire iranien apparaît également comme une menace pour l'Etat Hébreu qui ne semble faire confiance à Joe Biden et sa politique étrangère, n'hésitant pas à frapper régulièrement les milices chiites en Syrie mais aussi à assassiner des scientifiques iraniens comme Mohsen Fakhrizadeh le 27 novembre 2020.

 

Nous assistons à une montée des tensions dans la région ces dernières semaines. Cependant, iraniens et saoudiens ne semblent vouloir se risquer à une confrontation directe, préférant le recours aux forces auxiliaires (ou proxy). Les prochaines décisions de l'administration américaine seront épiées par les deux camps qui ne semblent vouloir abandonner leurs positions agressives l'un envers l'autre. L'année 2021 sera de nouveau le théâtre de la lutte d'influence et du jeu d'alliance irano-saoudien.

24/02/2021

 

Par Alexis Benlarbi - De Carvalho

 

Alors que le 7 octobre prochain marquera les 20 ans du lancement de l'opération Enduring Freedom - Afghanistan (OEF-A), qui avait pour but de chasser les talibans du pouvoir, ces derniers étant accusés de fournir des bases à l'organisation terroriste Al-Qaïda menée alors par Oussama Ben Laden. Bien que les talibans furent chassés des rênes du pouvoir très rapidement, la guerre en Afghanistan (2001 - 2014) est pourtant un échec pour les Américains mais également le autres pays occidentaux présents sur ce théâtre d'opération. 

 

La guérilla talibane, active depuis 2004, a profondément déstabilisé le pays. Les pays occidentaux faisant face à un véritable enlisement et constatant leur échec dans la formation d'un gouvernement afghan stable, ont pris la décision de retirer une grande partie de leurs troupes encore sur le sol afghan. Dès les premiers retraits des troupes américaines en 2014, les talibans ont lancé une série de grandes offensives visant à reprendre les territoires perdus 10 ans plus tôt.  Depuis 2019, le gouvernement américain cherche à mettre un terme définitif aux violences en signant des accords de paix avec les talibans. Bien que ces accords ne soient pas totalement respectés, américains et talibans estiment que les attaques ont fortement baissé au cours de l'année 2020. Cependant, l'Afghanistan reste un pays très instable, les insurgés talibans contrôlent près de la moitié du pays et, même si ces attaques ont diminué, elles n'en restent pas moins meurtrières. Il ne faut également pas négliger la présence de l'EI qui pourrait profiter du chaos afghan pour tenter d'accroître ses possessions, bien qu'étant en lutte avec deux belligérants mieux organisés et mieux armés qu'eux. La situation en Afghanistan est délicate et l'année 2021 pourrait connaître une nouvelle flambée de violence.

14/02/2021

 

Par Alexis Benlarbi - De Carvalho

 

Les élections présidentielles et législatives prévues le 27 décembre 2020, ainsi que le retour de l'ancien président François Bozize, ont fait monter les tensions entre les différentes factions centrafricaines. Le 19 décembre, six groupes rebelles contrôlant près de deux tiers du pays, ont formé une coalition contre le gouvernement de Touadéra. Ce dernier accuse par ailleurs Bozize de fomenter un coup d'Etat. La victoire de Faustin-Archange Touadéra, briguant un second mandat a mis le feu aux poudres. 

 

Ainsi, le pays semble resombrer dans les affres de la guerre civile. Cette carte vise à montrer les principaux belligérants et leurs contrôles des diverses provinces du pays. Nous pouvons également noter la présence de plus de la société militaire privée russe Wagner qui participe notamment aux affrontements aux côtés du gouvernement de Touadéra. Cette reprise des combats a également provoqué un exode massif de populations dans l'ouest et le sud du pays.


05/02/2021

 

Par Victor Suret

Cette carte représente la présence de la société militaire privée russe Wagner sur la continent africain. Les principales activités de la plus grosse SMP de Russie y sont représentées (participation aux opérations militaires & surveillance d'infrastructures). De plus, nous avons fait le choix de préciser les pertes du groupe sur les divers théâtres d'opérations où ses hommes sont affectés.